
La transformation digitale est au cœur des priorités des entreprises Algériennes et plus que jamais avec la situation inédite que nous traversons (Covid19). Si les sites marchands restent précurseurs de la digitalisation du commerce, toutes les activités sont – ou seront tôt ou tard touchées – ici comme ailleurs.
La transformation digitale , c’est quoi au juste ?
On en parle maintenant depuis plusieurs années. Parfois appelée transformation numérique (ou digitalisation), la transformation digitale de l’entreprise est en réalité la numérisation de son activité.
Autrement dit : c’est l’utilisation de toutes les technologies digitales disponibles, afin d’améliorer les performances des entreprises, et contribuer à une élévation globale du niveau de vie.
Remarque :
Notez bien que nous parlons de l’intégralité de l’activité de l’entreprise. Et donc pas uniquement de la digitalisation du marketing et de la communication ou du commerce. Avoir une page Facebook ne fait pas de vous une entité digitalisée….Cela suppose également un changement de mentalité et une acceptation de la rupture avec le modèle du passé.
Les 4 piliers de la transformation digitale des entreprises en Algérie :
- Le consommateur (pilier fort ) : très mur dans ces pratiques digitale.
- Les entreprises (pilier faible ) : a cause d’une très faible compréhension des défis et enjeux liés au numérique, elles ont beaucoup de mal à percevoir les bénéfices de la transformation digitale.
- les organisations professionnel (pilier faible ) : leur présence au cœur du tissu économique local, n’a pas été exploitée pour propager le message de la transformation digitale.
- Les pouvoirs publics (pilier faible ) : n’ont jamais considéré la transformation digitale des entreprises comme un enjeu globale d’envergure culturelle et sociétale.
Quels sont les obstacles à la transformation digitale ?
La transformation digitale d’une structure nécessite de mobiliser des moyens techniques et humains dont toutes les entreprises ne disposent pas nécessairement. De même, l’achat de logiciels et de licences peut aussi être un frein financier pour une jeune structure.
Du côté des collaborateurs, un changement dans leurs habitudes de travail (rythme, matériel utilisé, etc.) peut aussi être difficile à mettre en place. Il s’agit d’une transformation sur le long terme, souvent plus facile à intégrer pour les jeunes générations.
Familiariser les anciennes générations à ce type d’outils novateurs peut prendre du temps voire susciter des incompréhensions et des réticences. Un phénomène de « fracture numérique », avec des profils aux compétences inégales dans le domaine du digital, peut alors apparaître au sein d’une entreprise, ce qui peut, entre autres, être un frein à une transformation digitale efficace. Ainsi, les équipes dirigeantes doivent faire face à de nouveaux profils, davantage orientés vers le numérique.
To be or not to be, that is the question !
Il y encore cinq ans, on pensait que « les entreprises étaient numériques ou ne l’étaient pas ». Et nous pensions « déjà », que celles qui ne se transformeraient pas, ne survivraient pas car :
- La nature a horreur du vide :si vous ne faites rien, ne vous inquiétez pas, quelqu’un d’autre le fera à votre place.
- Cela touche tout le monde : ce grand chambardement et dans une moindre mesure les applications VTC (les applications qui met en relation chauffeurs de véhicules légers et utilisateurs) ne touchent pas que les voyagistes, les hôtels ou les taxis. Aucune entreprise Algérienne ne peut échapper à un futur où les consommateurs sont connectés.